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Lourdes,la Joie de la Mission

LE CARNETN° 42 - Octobre 2015

Pavillon des Missions

Processions

Onction des Malades

Revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes

Bienvenue à notre nouvel aumônier,

Nous avons eu la chance de faire le pèleri-nage des malades en juillet avec vous. Vous n’êtes donc pas un inconnu pour beaucoup d’entre nous et ceci d’autant plus que vos origines sont bordelaises.

Elevé dans une famille chrétienne, vous en-trez au séminaire, à Poitiers en 1993 pour le premier cycle, puis en 1995 à Bordeaux pour le second cycle et vous êtes ordonné prêtre le 27 juin 1999, à la cathédrale Saint-André de Bordeaux, par le Cardinal Eyt.

Depuis 2010, vous êtes curé de St Ciers- sur- Gironde, reprenant, déjà, le ministère du Père Laurent DUBOSC. Aujourd’hui, Mgr RICARD vous donne, en plus, une autre mission, celle d’accompagner l’Hospitalité Bordelaise dans sa démarche de service auprès des personnes malades ou handi-capées. Le pèlerinage de Lourdes, vous connaissez. Comme séminariste dans les années 94/97 et comme prêtre lorsque votre ministère vous l’a permis.

Nous sommes heureux de vous accueillir et vous souhaitons « Bonne route » avec nous.

Parole de l’Aumônier

Chers amis

C’est avec une grande joie mais aussi avec une grande confiance que j’ai répondu « oui » à l’appel de notre archevêque, le Cardinal Jean-Pierre Ricard, à succéder à l’abbé Laurent Dubosc comme aumônier de l’Hospitalité Bordelaise.

Ensemble, continuons de servir de manière généreuse, gratuite et désintéressée nos frères et sœurs malades, handicapés ou touchés par le grand âge. Soyons des artisans et des témoins de l’amour inconditionnel du Seigneur pour tout homme car c’est là que nous trouvons la vraie joie.

Puissions-nous, toujours puiser auprès de la Vierge Marie, Notre Dame de Lourdes et de Sainte Bernadette, la force et la joie afin de poursuivre la mission qui nous a été confiée.

Abbé Jérôme Ribéreau-Gayon +

Notre nouvel Aumônier

« Le Carnet de l’HB »revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-dame de Lourdes, éditée par l’Association.

Directrice de la Publication : Marie-José orNoN, Présidente de l’Association.Direction de la Rédaction : elisabeth BoNNeT / Publicité : elisabeth JAuBerT

Crédits Photos : Le Carnet de l’HBExécution, Photogravure, Impression : Imprimerie sodal

20, route de Villandraut Cs 40001 - 33213 LANGoN / téléphone : 05 56 63 19 63 - IMPrIM VerTHospitalité Bordelaise, 51 bis cours Louis Blanc 33110 Le Bouscat / téléphone : 06 08 81 14 97 / secrétariat, 123, rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07 / courriel : [email protected] / site : www.hospitalite-bordelaise.com

Joie de la Mission à travers les homélies

Notre Pèlerinage

« A Lourdes, j’ai vu... »

Les Nouveaux

Ecrits ou entendus...

Les enfants

Une belle rencontre

Le CENACOLO

Le Bloc Notes

Chers amis,Prenons le temps avec le carnet, spécial pèlerinage, de revivre les moments de rencontre et de joie, que nous avons partagés sous le regard de Marie. Pour ceux qui y ont participé, Il est accompagné de l’album photos.Un grand merci à tous ceux qui nous ont transmis leurs témoignages : enfants, jeunes, personnes âgées, malades ou handicapées, nouveaux et hospitaliers. Tous nous montrent l’importance de notre pèlerinage à Lourdes, un moment privilégié pour se ressourcer tant sur le plan humain que sur le plan spirituel. Temps de confiance et d’amour où certains viennent pour donner et reçoivent au-

delà de leur espérance. Ecole de vie pour les jeunes qui découvrent avec simplicité et chaleur le monde du handicap, mais aussi, avec beaucoup d’émotion, celui de la renaissance des jeunes « désespérés » du Cenacolo. Aux témoignages de notre hospitalité, s’ajoute « A Lourdes, j’ai vu… » d’un prêtre de Lille qui nous montre combien tout le vécu des pèlerins est universel… « A travers les homélies » de Mgr RICARD, nous revivons la joie de la mission, thème de notre pèlerinage, dans l’Eglise en marche qui prie, chante et s’engage.Nous avons eu la joie d’être accompagnés par de nombreux séminaristes et prêtres, dont nos 2 aumôniers ! (l’ancien et le nouveau). Le Père Laurent DUBOSC que nous avons remercié de ces belles années avec nous. Le Père Jérôme RIBEREAU-GAYON qui prenait conscience de sa nouvelle mission, et à qui nous souhaitons des années de partage et d’amitié au sein de notre chère hospitalité.Bonne rentrée à tous ! Que la joie de la mission se poursuive dans vos foyers, maisons de retraite et sur vos lieux de travail !

Marie-José

Sommaire

Le mot de la Présidente

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JOIE DE LA MISSION

« De toutes les nations, faites des dis-ciples…. »

M o n s e i g n e u r Ricard, qui pré-side cette an-née notre pèle-rinage, nous rappelle qu’à Lourdes, nous ne venons pas seuls avec nos joies et nos peines, nous faisons Eglise et à ce titre nous prions les uns pour les autres. Marie nous accueille comme une mère et nous conduit à son fils, de même que Bernadette nous conduit à Marie.

« Allez dans le monde entier…. » Cha-cun de nous, membre de l’Eglise, enra-ciné dans l’Amour du Christ, est appelé à être missionnaire. Quelques pistes pour répondre à cet appel: garder confiance, prier, poser des actes de conversion, ris-quer une parole pour expliciter sa foi…Alors le Seigneur mettra dans notre vie la Joie de son Amour.

Lors de la messe au podium, célé-brée avec d’autres diocèses, Mgr GAS-CHIGNARD, évêque d’Aire et Dax pose la question : « com-ment découvrir la joie de la mis-sion ? » Regardons

Marie et Elisabeth dans l’évangile de la Visitation. Malgré l’étonnement, leur joie s’exprime par une bénédiction. De même, nos vies sont mêlées d’interroga-tions qui ne doivent pas nous empêcher de croire. Nous sommes invités à chan-ter et vivre le Magnificat.

En priant Marie, entrons dans la Joie de la Mission.

Pour être de véritables témoins, nous avons besoin de la grâce des sacre-ments.

Le sacrement de réconciliation :

La mission c’est aussi regarder les zones d’ombre de nos vies. En effet, nous ne ressemblons pas à notre Père miséricor-dieux, nos jugements sont parfois durs, notre cœur est souvent de pierre. « A l’invitation de Marie, mettons-nous sous le regard du Seigneur : demandons lui la grâce de nous aider à modifier notre regard envers les autres, à cultiver une attitude de bienveillance » nous dit Mgr Ricard.

L’onction des malades :

« Jésus n’a pas peur de toucher les enfants, les lépreux, la main de la belle-mère de Pierre, les yeux des aveugles. Mains qui bénissent, qui relèvent. A tra-

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à travers les homélies

vers ces gestes, Jésus exprime la pré-sence du Père, qui rejoint l’homme dans sa difficulté de vivre. Ses mains expri-ment l’Amour qu’il a pour chacun, et ce, jusqu’au dernier repas où il prend le Pain dans ses mains ».

Nous voyons l’importance des mains du Christ dans l’Evangile.

Lors de l’onction des malades, le prêtre fait les gestes de Jésus : onction de l’huile qui signifie que par la grâce de l’Esprit, Dieu agit dans notre faiblesse. Dans ce sacrement, Dieu nous demande « la simplicité de la foi, d’être témoin dans la confiance… de faire l’offrande de notre vie, surtout lorsqu’on ne peut plus que prier ».

« recevez ce geste de la ten-dresse de dieu : il nous tend la main, tendez-lui la vôtre ».

A la messe d’en-voi, Jésus, dans l’Evangile de Jean nous promet de nous envoyer l’Es-prit Saint. Mgr Ricard, précise que le cœur des apôtres a toujours été habité par cette question « Est-ce que tu vas nous quitter ? » ils savent que Jésus va mourir et ils sont tristes. La même ques-tion va se poser quand ils voient Jésus

ressuscité, car il leur dit : « Je m’en vais vers le Père ». Mais Jésus les rassure : « Je serai avec vous, tous les jours, et présents à tous les hommes de tous les temps ».

Jésus se donne un nouveau Corps à tra-vers l’Eglise. Ce sont nos paroles, nos gestes qui disent la tendresse du Christ : Le Seigneur n’a pas d’autre façon de se révéler que par nous.

A Lourdes, nous avons trouvé la source de l’Amour du Seigneur. Alors nous avons tous à dire, dans la joie : « viens et vois ». Cependant, à travers cette res-ponsabilité, nous nous sentons fragiles. Mais le Seigneur nous dit « n’ayez pas peur, car vous recevrez l’Esprit. Tout ne sera pas facile, vous trouverez la contra-diction, mais quand vous aurez à témoi-gner, c’est l’Esprit qui parlera ».

N’oublions pas que Marie nous accom-pagne sur ce chemin.

Notre Pèlerinage

Notre pèlerinage s’ouvre par la visite à la grotte où nous pouvons dire, en Eglise, avec Marie « qu’il me soit fait selon ta Parole, envoie-moi ». Là, nous nous appuyons sur le rocher qu’est le Christ pour y déposer nos peines, mais aussi nos joies.

C’est l’eglise universelle.

Toujours très émouvante par son ampleur, la messe interna-tionale nous donne un aperçu de l’Eglise universelle rassem-blée dans la Basilique St Pie X. Nous la découvrons aussi en visitant le pavillon des mis-sions. Dans le cadre du thème de l’année, c’est l’occasion d’élargir, un peu plus, notre regard et nos prières sur cette église qui dépasse nos frontières. Accueillis par des sœurs missionnaires nous décou-vrons la vie d’autres communautés, à la culture bien différente de la nôtre. Elles nous disent surtout, l’importance, d’être à notre manière et là où nous vivons, des témoins joyeux de la Bonne Nouvelle.

C’est l’eglise qui se laisse guérir par le Christ.

Cette année, ceux qui l’ont souhaité, ma-lades, handicapés, hospitaliers ont reçu le sacrement de l’onction des malades. En union de prière avec l’assemblée qui prie pour eux, ils expérimentent, dans

l’épreuve, par l’intermédiaire du prêtre, la proximité de Jésus. Quel réconfort de sentir, avec l’onction de l’huile, la pré-sence du Christ au cœur de la maladie.

Autre démarche dans l’humilité, les pè-lerins, à l’invitation de Marie, se mettent sous le regard du Seigneur et reçoivent le sacrement de réconciliation : dialogue et rencontre individuelle avec le prêtre,

visages rayonnant la joie du par-don.

C’est l’eglise en marche.

La Vierge Marie a demandé à Ber-nadette que l’on vienne en proces-sion. Venu de tous les horizons, c’est un peuple en marche avec Marie, lors de la procession ma-riale. Un moment de communion intense où les « Ave Maria », dans un chant à l’unisson, se mêlent à la lueur des flambeaux.

Mgr RICARD préside la procession eu-charistique : « Dieu marche avec nous. Nous marchons avec Lui ». Précédés de la Croix jusqu’à la Basilique St Pie X, nous vénérons le Saint Sacrement.

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« J’ai été impressionnée par le moment de silence pendant l’adoration » nous dit une nouvelle hospitalière. Un mo-ment de silence qui précède le chant de louange exprimant notre joie.

C’est l’eglise qui prie, chante et s’en-gage.

Quelle chance nous avons d’être accom-pagnés, pendant nos célébrations, par la

chorale, l’organiste et le chef de chœur. Ils nous entraînent

à chanter notre joie de la mission, notre prière à Marie et notre louange à Dieu.

Cette année, un beau moment de prière, en commun avec les enfants, autour de la passion du Christ, c’est le chemin de croix des malades…

Tout est prière, dans nos rencontres, dans les échanges, dans les soins portés aux autres…

Trois hospitaliers se sont engagés lors de la messe d’envoi ; une démarche qui, cette année particulièrement, prend tout son sens. C’est l’occasion de rappe-

ler à chacun d’entre nous ce qu’est l’es-prit hospitalier : se mettre au service du plus faible et du plus petit. Trois enfants quittent le groupe enfants et s’engagent eux aussi dans la voie du service.

C’est l’eglise en fête.

Notre pèlerinage ce sont aussi des mo-ments plus festifs : le goûter au bord du gave où on retrouve ses amis, les chants autour des musiciens, toute occasion est bonne pour rire et chanter. A ne pas oublier, l’apéritif sous les frondaisons, au fond de la prairie.

Notre soirée festive : un grand moment de joie où les fauteuils roulants valsent, les éclats de rire fusent…Plus de ma-lades, plus d’handicapés, plus d’hos-pitaliers, c’est l’Eglise en fête. La salle retrouve son calme pour le spectacle organisé par les enfants, les jeunes, les prêtres et séminaristes. Que de talents cachés!

La bénédiction de Mgr RICARD clôt la fête…mais non, le feu d’artifice nous at-tend sur le chemin du retour.

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Ultime temps de partage, le pique-nique de départ : « derniers instants de joies, d’émotion, de rires et de larmes précédant l’heure du retour trop vite arrivée… »

Introduction.

A la mi-juin, j’ai participé, comme ma-lade, au pèlerinage du diocèse de Lille.

Là-bas, j’ai vu des malades, des personnes handicapées, et pour les « encadrer » des « BH »…(des brancardiers hospita-liers) et des jeunes ( des élèves de se-conde des lycées catholiques de Lille )…. J’ai vu les « colonnes » des petites char-rettes bleues qui nous menaient de l’Accueil Notre Dame où nous logions , à la Basilique saint Pie X, à l’esplanade ou à la grotte…J’ai vu les grandes liturgies de l’Eucharistie ou « du sacrement de l’onction des malades » …J’ai vu la foule des pèlerins venus des 4 coins du dio-cèse … et du monde…et , surtout… J’ai vu des visages…J’ai regardé des regards…

Bien des fois ces « images » me sont revenues à l’esprit…Et je me suis senti amené à aller voir ce qu’il y avait …der-rière ou en dessous tout ce que j’avais vu, à en chercher le sens, à écouter ce qu’elles me disent…ce qu’elles me disent de moi, du monde, de Dieu, ce qu’elles me disent à moi.

Ce sont quelques-unes (quelques-unes seulement…) de ces « visions » que je vous propose. Peut-être vous inciteront- elles à aller voir par vous-même le sens, la signification de ce que vous vivez là où vous êtes.

1) J’ai vu un monde à l’envers.

Un monde à l’endroit, c’est un monde dont les « princes » sont les forts, les riches, les savants, bref les VIP (very important persons).

A Lourdes, les « princes », ceux qui sont les premiers, ce sont les « petits et les pauvres », les malades et les personnes handicapées. Tout est fait pour eux.

J’y ai vu comme la préfiguration du monde à venir dont nous attendons la venue.

2) J’ai vu des « co-créateurs » de vie.

Je vois encore avec quelle vigueur, avec quelle rigueur, avec quel « professionna-lisme » les BH, transbahutaient les fau-teuils roulants et avec quelles douceur, patience et attention ils installaient leurs « patients » dans le TGV pour un voyage de près de 12 heures. Ils voulaient que tous soient « bien » et puissent bien vivre ce temps… difficile. Tout cela, je l’ai personnellement vécu… et apprécié !!

J’y ai vu des hommes et des femmes qui croient vraiment que Dieu est le Créa-teur de la vie, de toute vie, même et y compris et surtout quand elle est « souf-frante, que donc toute vie est sacrée, et que le Créateur les charge de faire réus-sir la vie tant du corps que du cœur … Des collaborateurs de la création de la vie.

3) J’ai vu des sourires…

J’ai vu les sourires, les gestes d’atten-tion et de délicatesse, les caresses de tendresse de tous les BH et aussi, à leur façon et avec leur style, la prévenance des jeunes « tracteurs » de nos char-rettes …

J’ai vu le sourire des « patients » qui se laissaient aimer, soigner, entourer, aider.

En voyant tous ces sourires, j’y ai vu un signe de la présence et de l’action de l’Esprit saint, Esprit de lumière et d’amour, de l’Esprit qui habite nos cœurs et qui donne de « servir » et de « sauver », de l’Esprit qui nous donne de nous laisser aimer et de croire à l’amour.

« A Lourdes, j’ai vu... »

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4) J’ai vu le feu de leur cœur, leur ferveur.

Tous ces sourires, ces mots aimables, ces gentillesses, ces délicatesses etc.…je les ai vus vécus comme dans un bain de ferveur. Une ferveur à la fois intense et discrète, un feu de braise…!

Cette ferveur je l’ai particulièrement vue… et vécue, lors de la procession aux flambeaux le soir. Un long et lent cor-tège de « fidèles » qui avancent à petits pas, sans se gêner, sans se presser, mais ensemble, et en même temps bien « en-cadrés », avec comme « fond sonore » permanent l’Ave Maria de Lourdes et la récitation du rosaire.

J’y ai vu la préfiguration, l’image de « l‘immense cortège de tous les saints » (qu’on chante à la Toussaint) un peuple en marche vers la Terre Promise, la Mai-son du Père. Et ils savent que Marie les y attend.

5) J’ai vu notre Mère l’eglise.

J’ai vu quelques centaines d’hommes et de femmes (et j’en étais) à peu près tous déjà bien avancés en âge, qui deman-daient à l’Eglise de leur transmettre de la part de Jésus notre Seigneur et notre Sauveur, la foi et la joie, la paix et la force qui leur donneront de continuer à mar-cher avec leur grand Ami jusqu’au bout du chemin.

J’y ai vu des frères et des sœurs qui, comme moi, « espèrent » c’est-à-dire, qui « aspirent » au jour où tous en-semble, en Église, nous aurons part à la beauté, à la vérité et à la bonté de celui qui est la vraie Vie.

6) J’ai entrevu quelque chose de la Béatitude de la pauvreté du royaume de dieu Mt 5/6.

Tant qu’on est grand, fort et beau, riche

intelligent et « relationnel », on n’a besoin de rien ni de personne. On se débrouille tout seul, puisqu’on a tout ce qu’il faut. On ne peut donc rien « recevoir ».

Quand on commence à reconnaître qu’on a besoin des autres pour continuer à vivre, quand on consent à sa plus ou moins relative « pauvreté » tant physique qu’intellectuelle, sociale, affective, on peut commencer à « recevoir »… On re-çoit alors toutes sortes de « biens » dont on n’avait ni l’idée, ni le goût, des « biens » de l’ordre de l’esprit et de l’Esprit. On en arrive à entrevoir quel est le sens de la vie que nous propose notre Seigneur Jésus : « aimer et se savoir aimé ».

Conclusion

Telles sont, en vrac quelques-unes des « visions » que j’ai eues, et que j’ai en-core, après ce pèlerinage à Lourdes. Elles m’apportent paix et sérénité.

Vous, de votre côté, vous avez « vu » des « choses absolument différentes ».

Ma suggestion, c’est que vous sachiez prendre le temps d’aller voir ce qu’il y a derrière, en dessous et au-delà de ce que vous avez vu, de bien regarder où, quand, comment, ici ou là, il y a de la vie, et quelle vie … que vous laissiez des « visions » se « révéler », que vous en parliez avec un ami et / ou avec notre grand Ami .

Comme d’habitude, maintenant, à vous de voir et d’aller voir.

Que le Seigneur nous donne de Le voir.

Témoignage du Père Jean TACK, prêtre du diocèse de Lille.

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Les Nouveaux

« Quel bonheur d’avoir répondu oui à l’appel de Marie ! Une immense joie d’avoir pu vivre ce pèlerinage en famille avec nos deux fils.Intimidés et assez angoissés au départ de Libourne, nous sommes revenus enrichis de tellement de choses : partages, regards, sourires, pleurs, dépas-sement de soi, confiance, humilité, JOIE, LUMIERE, et surtout AMOUR !!!Qu’elle est belle notre Eglise dans ces moment-là !Jeunes et moins jeunes, handicapés, malades, biens portants….quel bel exemple pour nos enfants et quel ressourcement pour nous !Avec le sourire de Marie à qui on s’abandonne avec tellement de confiance et de bonheur. »

Mathieu et Anne-Claire

« Penser à Lourdes, c’est toujours le sourire aux lèvres. À travers un regard, des rires, des gestes doux, on par-tage et on vit des moments de pur bonheur. J’ai ressenti comme un « retour à l’essentiel ». Lourdes, ce n’est pas seulement une ville, c’est un message : un message de paix. » Clara (JHO)

« J’ai vécu une autre forme d’épanouissement…le plaisir de donner, de se sentir utile, ne pas vivre que pour soi ou pour ses proches ; cet échange avec les personnes malades ou handicapées, basé sur le respect, l’écoute et le partage ; leur sourire et leur regard m’ont comblée de joie. Je me sens plus proche d’eux et je reviens plus forte dans ma foi. »

Josiane

« Ces quelques jours passés aux côtés de nos amis ma-lades ou handicapés, m’ont permis de voir une autre facette de mon futur métier (aide-soignante) et m’ont encouragée à continuer à me battre pour apporter et partager d’une manière ou d’une autre, du bonheur et de la joie autour du Christ. Je remercie Dieu (et mon par-rain) de cette expérience merveilleuse. Que le Seigneur nous pousse toujours vers cette ren-contre ! »

Elodie

Un grand MERCI aux 65 nouvelles et nouveaux pour leur enthousiasme et leur joie de donner. Merci aussi à toutes celles et ceux qui ont accepté une nouvelle respon-sabilité.

L’HB a besoin de tous.

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« Lourdes est comme une ruche dans laquelle les abeilles, toutes tournées vers la Reine ne fabriquent pas de miel mais de l’amour … Fraternité, Joie, Humilité, en un mot que du Bonheur ! … Quand on ouvre un peu les yeux, combien, chaque jour, de ces petits hasards totalement improbables, mais tellement possibles ici à Lourdes, avec Marie. Petits miracles secrets du quotidien… »

Etonnement devant la joie de vivre de nos amis ! « J’ai pris une énorme claque !»

« Lourdes, c’est comme ma maison…Première fois ou non, c’est toujours quelque chose de nouveau. Le rapport avec les malades est à la fois unique et fort. En les accompagnant, nous vivons une solidarité rare, et ainsi, des moments extraordinaires !…On est hors du temps ! »

Je me suis occupé des malades pour leur servir leur repas ou les aider à se déplacer. Cinq jours superbes, épuisants mais pleins de bonheur et de joies. Vivement l’été prochain !...

Dans les chambres, complicité, moments d’échanges et de communion entre les gé-nérations… Des instants privilégiés dans la grande famille de l’H.B qui se retrouve chaque année, pour une fête aux pieds de Marie… L’aide se fait dans les 2 sens (ma-lades et hospitaliers) ; c’est ensemble que nous faisons ce pèlerinage dans une am-biance de prières… Même dans les situations difficiles, il y a toujours une solution, grâce à ce que chacun apporte, le miracle de Lourdes ! »…C’est l’exemple qui est le déclencheur pour nous donner envie de venir…»

Laissons la conclusion à Jean-Vivien, diacre : « Je prends un abonnement « définitif » au pèlerinage. Je me suis autant re-chargé humainement et spirituellement que lors d’une retraite spirituelle ! C’est une école d’humanité, discrète et profonde… »

Ecrits ou entendus...

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Les enfants

Ce qu’ils ont aimé dans leur pèlerinage

« …une belle rencontre avec un malade. Il m’a dit ses intentions de prière. Je vais prier avec lui…aider les malades, j’adore ça…apprendre beaucoup de choses sur Lourdes, la Vierge Marie…savoir qu’il y a des handicapés gentils…voir la bergerie à Bartrès…les personnes qui s’occupaient de nous étaient très gentilles…le chemin de croix avec les malades, on était proches d’eux…les piscines, c’était froid mais rigolo…je me suis fait des copains…jouer au jeu des cocottes avec les malades parce qu’on les voit joyeux et sourire…servir la messe et tenir la crosse de Mgr…la bénédiction de mon dizenier par le Père…les moments d’échanges avec les malades, les jeux avec eux, un moment unique…aller dans les chambres, c’est sympa, beaucoup d’ambiance…la procession mariale, c’est joli …on voit tout ce que les malades ne

peuvent pas faire alors que nous, on peut faire beaucoup de choses…C’est le

Seigneur qui m’a envoyé ici, je reviendrai… »

Ce sont des mots d’enfants avec leur naturel mais ils nous disent bien ce qu’ils ont vécu lors de ces 5 jours. : des rencontres joyeuses et profondes avec les personnes malades ou handicapées, sous le regard de Marie qu’ils ont priée ensemble.

Un grand Merci à toute l’équipe qui les accompagne. Sans elle, ce ne serait pas possible !

Revenez en enfance et souvenez-vous des petites cocottes en papier : on choisit un nombre, une couleur et on découvre ce qu’on doit faire. Un bon moyen de faire connaissance !

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Une belle rencontre

« Ce pèlerinage a revêtu, pour moi, un caractère exceptionnel. Ferveur, Bonheur, et Paix sur les visages. J’avais l’habitude, chaque année, de venir dans ce lieu Saint avec mon mari, qui est parti vers le Père, il y a 3 ans. Mais ces 5 jours ont été différents.

Dans le cadre du pèlerinage des malades avec l’HB, j’ai vécu des moments très intenses.

Ce que j’ai ressenti, je ne puis l’exprimer dans sa force, chaque moment étant unique. Il me

semble que ce n’est pas possible que je puisse le revivre. Quel bonheur ! Quelle douceur !

Et puis il y a eu un moment où les enfants sont venus jouer avec nous dans les chambres. Ce furent des minutes où le ciel était grand ouvert. S’approche de moi une petite fille au regard si profond, si aimant (un ange) que je me suis laissée aller à parler de mon cher mari (à mes yeux un saint). J’ai beaucoup pleuré. J’avais pourtant tellement honte devant elle. Elle pleurait dans mes bras.

Je croyais ne pas pouvoir m’arrêter ! Elle était si douce et compatissante. Je lui ai dit « jamais je ne t’oublierai ». Mais quelle grâce encore ! Alors que ce sont les mamies qui consolent les enfants, là c’est une enfant qui console et adoucit les grandes peines d’une mamie !

A la fête de fin de pèlerinage, alors que nous arrivions près de la salle, cette même petite fille, m’ayant vue, a couru vers moi, s’est jetée dans mes bras et m’a dit : « Madame, vous ne pleurez plus ! » « Non, ma chérie, j’ai ton sourire et je le garde ».

Tout est grâce à Lourdes, mais faut-il pouvoir et savoir profiter de ces instants où Notre-Dame se penche sur notre épaule et nous parle tout au fond de notre cœur. Ecoutez bien, tendez l’oreille et dans le silence vous l’entendrez !

Je veux remercier ceux qui gravitent autour de nous, malades, mais aussi les malades eux-mêmes. Tous, avec leur sourire malgré leur fatigue nous donnent tant, leur dévouement est extrême. »

Josette

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La Communauté du Cenacolo est née en juillet 1983 à travers l’intuition d’une religieuse italienne, Sœur Elvira Petrozi, comme une réponse du ciel aux cris de désespoir de beaucoup de jeunes fati-gués, déçus, désespérés, drogués et non drogués, à la recherche de la joie et du vrai sens de la vie. « A ceux qui frappent à notre porte, on propose un style de vie simple, familier, à la redécouverte du travail vécu comme un don, de la vraie amitié et de la foi dans la parole de Dieu…Notre force veut être l’Amour, cet Amour qui naît de la Croix du Christ et qui donne la vie aux morts, la liberté aux prisonniers, la vue aux aveugles…Nous voyons chaque jour revenir la lumière, la vie, le sourire sur le visage de ceux qui avaient perdu tout espoir ».Trois maisons de la Communauté du Ce-nacolo aux abords des sanctuaires : une maison de garçons (à Lourdes) et deux maisons de filles (à Bartrès et à Adé). La Maison Mère se trouve à SALUZO (Italie).

Les Jeunes à l’Accueil, les Bonnets Bleus et les Jeunes Adultes Hospitaliers sont allés à la rencontre de ces jeunes qui racontent avec force et émotion leur passage des ténèbres à la lumière.

« Cette année, nous avons eu la chance de nous rendre au Cenacolo, un lieu calme et retiré, non loin des Sanctuaires.Il y abrite de nombreux jeunes, tous

habités par une très grande foi. Ils ont pour la plupart suivi un parcours chao-tique, ne devant leur salut qu’à l’inter-vention du Seigneur.Plusieurs de ces jeunes ont accepté de témoigner de leur cheminement et de leur guérison.Nous avons tous été, et je pense pou-voir parler au nom du groupe tout entier, bouleversés par le récit de ces jeunes miraculés : drogue, sexe, prison, aban-don... autant de blessures que le Sei-gneur a soignées avec miséricorde. Il les a libérés de leur passé, leur offrant ainsi à tous la chance de jouir enfin des mer-veilles de la vie.Ces jeunes sont pour moi une belle preuve que rien n’est impossible à Dieu, et ce, quelle que soit la gravité des épreuves auxquelles nous sommes confrontés.Dieu est là toujours présent parmi nous, prêt à offrir une seconde chance à tous ceux qui veulent bien lui ouvrir leur cœur. »

François-Marie

« Une rencontre très enrichissante pour des jeunes comme nous ! »

« Ce temps de témoignage nous a per-mis, d’ouvrir les yeux. De nous montrer que rien n’est jamais perdu, et qu’il faut sans cesse s’accrocher à quelque chose, comme la foi par exemple ». Marie

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Le CENACOLO

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Au fIL des JoursIls sont nés :• Sarah, arrière- petite-fille de Micheline MONTOUROY• Cassandra, petite-fille de Paul MARIMOUTOU• Melissa, petite-fille de Joël BORDES• Yaël, petite-fille de Marie Dominique MIO• Mila, petite-fille de Josie SOUBERVIE• Victoria, fille de Marie et Guillaume BRUN• Hugo, fils d’Isciane et Jean LABATUT, petit-fils de Jo et Jean-Jacques • Joseph, fils de Sophie et Vincent LABATUT, petit-fils de Jo et Jean-Jacques

Ils nous ont quIttés :• Sophie TETAUD• Mary CAILLOU• Marie-Louise SARRAZIN• Nelly DELAPORTE• Claudie MORLIERE• Jean-Claude BUTZBACH• Gilbert TOURENNE• Jacqueline VACHON, maman de Véronique ISIDORE• Michel BIGOT, beau-père de Nathalie

Le Bloc Notes

A notersur vosagendas2015-2016

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Plus de 1400 photos de notre pèlerinage de juillet vous attendent sur le siteainsi que les résumés des homélies de Mgr rICArd.

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sTAGe à Lourdes : Hospitalier autrementSi vous désirez vous inscrire pour la 1ère fois au stage de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes, veuillez prendre contact avec :• Pour les hospitalières, Anne-Marie MARTIAL 06 76 61 52 30• Pour les hospitaliers, Frédéric BARRAUD 06 14 40 19 32

faites part de vos joies et de vos peines, nous les partagerons.

Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise

123 rue Quintin 33000 BordeauxTéléphone : 05 56 24 97 07

Courriel : [email protected]

• 3 OCTOBRE : Journée de rentrée-Assemblée Générale à st Morillon• 9-12 OCTOBRE : Pèlerinage à Notre-dame de La salette• 6 DECEMBRE : récollection à saint Genès Bx• 6-7 FEVRIER : Quêtes pour les hospitalités• 9-11 AVRIL : Pèlerinage des Aînés• 30 AVRIL : Journée de l’Amitié à la Citadelle de Bourg• 9-14 MAI : stage à Lourdes• 12-16 JUILLET : Pèlerinages des malades ou handicapés à Lourdes

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