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“Miséricordieux comme le Père”

LE CARNETN° 43 - Janvier 2016

Journée de rentrée

N-D de la Salette

Récollection

Revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes

C’est le 8 décembre 2015, jour de la solennité de l’Im-maculée Conception de la Vierge Marie, en la basi-lique Saint Pierre de Rome, que le pape François a ouvert de manière solennelle le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde. Cette Année Sainte qui se déroule pour toute l’Eglise universelle jusqu’au 30 novembre 2016, doit donc nous amener à être « miséricordieux comme le Père » (Luc 6,36). Tel est le thème de cette année que la nouvelle couverture de ce car-net illustre. Notre Hospitalité est invitée à vivre cette Année Sainte comme un moment extraordinaire de grâce et de renouveau spirituel. Soyons des témoins de l’espérance et de la Miséricorde Divine.

Le mot «miséricorde» désigne le cœur profond, les «entrailles» qui frémissent sous les coups de la douleur et de la peine. La miséricorde est donc comme l’attachement pro-fond de Dieu pour chacune et chacun de nous. Dans notre vie, Dieu souffre avec nous, il est bouleversé par nos malheurs, nos souffrances et notre condition d’homme pécheur.

Dans un grand mouvement d’amour pour nous, Dieu nous manifeste sa tendresse, nous aide concrètement dans nos vies, nous témoigne sa «miséricorde», nous pardonne nos péchés, nos manquements, nos faiblesses, nous envoie son Fils. Jésus, à son tour, nous invite à faire de même envers nos frères : «Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux» (Mt 5,48).

Dans notre vie de foi, c’est au travers du sacrement de réconciliation en particulier que nous percevons la miséricorde de Dieu mais aussi plus largement dans la prière et les différents sacrements dans lesquels est communiqué le don de Dieu. Le pardon de Dieu nous remplit de joie et d’allégresse, nous redonne la paix.

Au moment où nous nous apprêtons à fêter la naissance de Jésus le « Prince de la paix », nous portons notre regard vers Marie, la Mère de Miséricorde. Qui mieux qu’elle a connu la profondeur du mystère de Dieu qui se fait homme ?

« Elle a gardé dans son cœur la divine miséricorde en parfaite syntonie avec son Fils Jésus… Marie atteste que la miséricorde du Fils de Dieu n’a pas de limite et rejoint tout un chacun sans exclure personne… Elle ne se lasse jamais de poser sur nous un regard miséricordieux et nous rend dignes de contempler le visage de la Miséricorde de Jésus ». (Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde).

Je vous souhaite un joyeux et saint Noël ainsi qu’une bonne et sainte année.

Parole de l’aumônier

« Le Carnet de l’HB »Revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes, éditée par l’Association.

Directrice de la Publication : Marie-José ORNON, Présidente de l’Association.Direction de la Rédaction : Elisabeth BONNET / Publicité : Elisabeth JAUBERT

Crédits Photos : Le Carnet de l’HBExécution, Photogravure, Impression : Imprimerie Sodal

20, route de Villandraut CS 40001 - 33213 LANGON / téléphone : 05 56 63 19 63 - IMPRIM VERTHospitalité Bordelaise, 51 bis cours Louis Blanc 33110 Le Bouscat / téléphone : 06 08 81 14 97 / Secrétariat, 123, rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07 / courriel : [email protected] / site : www.hospitalite-bordelaise.com

Année Sainte de la Miséricorde

Journée de Rentrée

Quêtes 2016

La Salette, le message

La Salette, notre pèlerinage

La Récollection

Congrès à Aix-en-Provence

La chorale

Le bloc notes

Le Sauveur est né ! Une nouvelle année commence !

Les galettes s’annoncent en nombre en janvier et vont permettre de se retrouver avec joie, en échangeant les dernières nouvelles depuis le pèlerinage. Certains hospitaliers se sont déjà revus pour l’Assemblée générale à Saint Morillon pendant la journée de rentrée où l’équipe locale nous a chaleureusement accueillis. Les changements de lieux à chaque rencontre font découvrir des villages de Gironde jusqu’alors inconnus pour beaucoup d’entre nous! Ils motivent les équipes d’hospitaliers en place qui reçoivent à chaque fois, avec imagination

et efficacité. C’est aussi une belle occasion de faire connaître l’Hospitalité Bordelaise….

D’autres hospitaliers ont eu la joie d’accompagner quelques amis handicapés à Notre Dame de La Salette et pourront revivre ces quelques jours de pèlerinage entre brouillard et soleil ! Ce fut un pèlerinage court mais la découverte de ce sanctuaire marial niché au cœur de la montagne, lieu de silence propice à la méditation a touché au cœur tous ceux qui ont pu y participer. . Pourquoi Marie en pleurs ? Comme les enfants, Mélanie et Maximin, soyons attentifs au message de « la Belle Dame » en ouvrant notre cœur, en ce début d’année jubilaire pour devenir « miséricordieux comme le Père ».

Il n’est, hélas, pas possible de proposer ces pèlerinages « hors Lourdes » à tous nos amis, mais croyez bien que vous êtes tous très présents dans nos pensées et nos prières. Ces voyages sont souvent fatigants mais les sourires et les regards rayonnants de reconnaissance des participants ne laissent aucun doute sur le choix de continuer à les proposer, même si notre mission première est de venir servir à Lourdes.

Je souhaite à tous de partager beaucoup de joies, d’amour, d’amitié au sein de vos familles et dans notre hospitalité.

Belle et sainte année jubilaire de la Miséricorde !

Sommaire

Le mot de la Présidente

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Année Sainte

« La miséricorde est le mot-clé de l’Evangile, nous pouvons dire que c’est le « visage » du Christ, ce visage qu’il a manifesté quand il allait à la rencontre de tous,…et surtout quand , cloué sur la croix, il a pardonné : nous avons là le visage de la miséricorde divine. Rm 5,5 » expliquait le Pape François lorsqu’il annonçait, en mars dernier, un Jubilé extraordinaire de la Miséricorde du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016.

Qu’est-ce qu’un jubilé ?

Dans la Bible (Lv 25,8), tous les 50 ans, une année, appelée année de la rémis-sion, est consacrée à Dieu. Les dettes, les fautes, les peines sont remises, les esclaves rendus à la liberté, la terre lais-sée en repos. S’appuyant sur cette tradi-tion, l’Eglise déclare tous les 25 ans un jubilé dit « ordinaire » pour inviter à la réconciliation et au pardon. Mais le pape peut convoquer de sa propre initiative, comme cette fois-ci, un jubilé « extraor-dinaire » pour mettre en valeur un as-pect important de la foi.

Pourquoi un jubilé ?

Un jubilé marque une rupture dans l’écoulement du temps : c’est une année différente où chacun, en particulier les chrétiens, sont invités à faire quelque chose pour les autres et pour Dieu. « La miséricorde est ce que nous pou-vons ressentir de mieux. Elle change le monde. Elle permet qu’il soit moins froid et plus juste. Il est important que chacun la vive et la porte dans tous les milieux de la société. En avant ! C’est maintenant le temps de la miséricorde. » nous dit le Pape François.

Pourquoi une porte sainte ?

Le commencement d’un jubilé est tra-ditionnellement marqué par l’ouverture d’une Porte sainte par le Pape à Rome. Pour rendre ce jubilé accessible à tous, le Pape François a souhaité que dans tous les diocèses du monde il y ait éga-lement une porte sainte.

Franchir la porte sainte symbolise le passage du péché vers la grâce. Tou-jours ouverte, la porte exprime l’attente de Dieu qui se tient sur le seuil les bras ouverts pour nous faire entrer dans la miséricorde. Passer la porte requiert donc qu’on laisse derrière soi le péché pour rejoindre l’amour et le pardon.

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du Jubilé de la Miséricorde

Qu’est-ce que la miséricorde ?

Ce n’est pas parce qu’un mot semble avoir disparu de notre vocabulaire que la réalité qu’il recouvre s’efface elle aus-si. En effet, que serait un monde laissé à lui-même, sans miséricorde c’est-à-dire sans pardon, sans générosité et sans amour ? La miséricorde c’est tout cela. Et plus encore car elle vient de Dieu comme l’a révélé Jésus, en se faisant proche des petits, de ceux qui souffrent, de ceux qui sont dans la faute ou sans espoir.

A chacun, Jésus révèle la surabondance de l’amour de Dieu : non seulement, Dieu m’aime mais en plus il veut que je retrouve ma dignité. Dieu ne m’enferme pas dans ce que j’ai fait ou subi mais, toujours, il regarde en moi la personne. A chacun alors d’être miséricordieux en-vers les autres et de les aider, à leur tour, à se relever.

Le Logo international

Le logo du jubilé de la miséricorde a été réalisé par le père jésuite, Marco Ivan RUPNIK, bien connu à Lourdes, pour avoir créé les mosaïques des mystères lumineux qui ornent la basilique du Rosaire.

Il se présente comme une petite somme théologique du thème de la miséricorde. On y voit le Christ, portant sur ses épaules Adam, symbole de notre huma-nité blessée, non pour la condamner mais pour la relever. La miséricorde se donne à voir dans l’échange des regards où les yeux du Christ se confondent avec ceux de l’homme : par l’amour ils sont rendus l’un à l’autre et émergent des ténèbres.

Enfin, la devise qui l’accompagne « Miséricordieux comme le Père », tirée de l’évangile de Luc, propose de vivre la miséricorde à l’exemple du Père qui demande de ne pas juger ni condamner, mais de pardonner et de donner l’amour sans mesure.

Journée de Rentrée

Traditionnelle, la Journée de Rentrée, début octobre, nous réunit pour un par-tage spirituel suivi d’un moment très convivial mais aussi depuis quelques années pour l’Assemblée Générale Ordi-naire de l’HB.

Avec un soleil radieux, nous sommes entre 110 et 120 à Saint Morillon pour cette étape de démarrage de notre an-née 2015/16. On a ressenti un fort besoin de se retrouver pour partager les joies de l’été mais aussi, et surtout peut-être, pour accompagner les peines et inquié-tudes de certains.

Marie-Dominique DUPRAT et Michel ROY, entourés de la troupe de l’en-semble pastoral de Bordeaux-Sud dont ils sont les responsables, ont remarqua-blement organisé cette journée, profi-tant, au centre du village, d’une vaste salle municipale gracieusement mise à notre disposition. Là, nous attend à l’arrivée un « accueil-café » réconfortant.

En la jolie église St-Maurille, la messe très priante, animée par la chorale, est

concélébrée par le Père Gérard FAURE et le Père Jérôme RIBéREAU-GAYON qui inaugure sa nouvelle charge d’au-mônier de l’HB. Tous ont apprécié la joie qu’il a manifestée au long de cette jour-née. Nous le remercions de tout cœur de vivre ainsi sa mission à nos côtés.

Une fois parcourus les cent mètres sé-parant l’église de la salle municipale, la fin de matinée est consacrée à l’assem-blée générale. Assistée par les membres du bureau, Marie-José ORNON suit un déroulement parfaitement orthodoxe pour mener à bien cet exercice qui, cette année, ne comporte pas de renouvelle-ment au conseil d’administration.

Après le rapport financier sur les comptes 2014 présentés par la tréso-rière Elisabeth JAUBERT et approuvés à l’unanimité, Thierry GADENNE, secré-taire, retrace l’ensemble des activités de l’année passée. Cet énoncé permet de mesurer combien tous les secteurs de notre hospitalité œuvrent au quotidien pour poursuivre, toute l’année, les ren-contres et les échanges vécus à Lourdes.

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Dans son rapport moral, notre prési-dente, après des remerciements mérités aux responsables d’ensembles pasto-raux, évoque le problème du recrute-ment des hospitaliers, faisant état de leur stagnation voire de leur diminution. De ce nombre dépend celui de nos amis malades ou handicapés que nous pou-vons emmener à Lourdes. Il faut donc continuer à faire connaître l’HB et à pro-poser « Pourquoi pas vous ?», même s’il faut se féliciter de la montée en équipes de salles des Jeunes 18/21 ans. Ils ont découvert parfois avec émotion cette façon de servir. Egalement annoncée, la création de commissions ouvertes aux hospitaliers(ères) ayant des compé-tences dans des domaines spécifiques comme l’informatique, la communica-tion, les transports…

Après d’autres questions diverses et le déroulé du calendrier des manifesta-tions à venir, quitus est unanimement

donné à la présidente pour son action au cours de l’exercice écoulé. Les re-merciements qui lui sont adressés ainsi qu’aux membres du bureau soulignent bien leur total dévouement à ces postes.

Il est temps de passer à l’agréable par-tage des spécialités gastronomiques de chacun dans une ambiance chaleureuse, clôturant ainsi cette journée de soleil et de véritable amitié.

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Saint-Morillon, le 3 octobre

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Est-il besoin de rappeler l’importance et la nécessité des quêtes ?

Certainement !... Pour que chaque année, à la veille d’une nouvelle cam-pagne, nous soyons tous remotivés et fermement décidés à dépasser les dif-ficultés que nous pouvons rencontrer dans l’organisation de celles-ci. Pas de grosses difficultés certes…, mais, sou-vent, des entraves dans le déroulement serein de ces week-ends de course aux différentes paroisses.

Il faut distinguer les secteurs pastoraux urbains, ceux dans lesquels les messes sont à des horaires fixes toutes les semaines, des secteurs ruraux où les messes ne sont pas toujours dites dans les mêmes paroisses, souvent assez éloi-gnées les unes des autres.

Et puis il y a les saisons : les quêtes au-tour du 11 février (date de la première apparition de Lourdes), les quêtes de printemps en zones rurales plus difficiles d’accès en hiver et les quêtes d’été pour les paroisses de bord de mer…L’essentiel est qu’un parfait accord soit trouvé avec le curé de la paroisse et que la bonne volonté des uns et des autres vienne pallier le manque de quêteurs locaux.

Au-delà de ces menus problèmes, ce qui nous fait bouger c’est la prise de conscience de l’impasse dans laquelle seraient les hospitalités en l’absence de ces dons miraculeux qui nous sont re-mis chaque année. Or, on constate une baisse des recettes depuis 4 ans : 20% entre 2011 et 2015 dont 10% entre 2014 et 2015, les secteurs ruraux étant bien évidemment plus touchés que les villes. Le faire n’est pas ignorer la mauvaise situation économique de notre temps, mais plutôt, aiguillonner notre ardeur pour être plus convaincants dans la pré-sentation au cours des messes.

Au-delà de l’aspect financier de cette présentation, une invitation à rejoindre les rangs des hospitaliers(ères) est bien sûr à appuyer avec forte conviction. Nos dos s’usent et un recrutement de jeunes retraités (ou pas…) est indispensable.

Le texte proposé pour présenter les quêtes reviendra sur ce point essentiel.

Abordons les quêtes 2016 avec une énergie nouvelle et un enthousiasme à la hauteur du challenge qui nous est pro-posé. Nous ne sommes pas seuls…, nos amis malades ou handicapés nous sou-tiennent par leur prière et nous motivent par leurs sourires.

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Quêtes 2016

Hospitalier, HospitalièrePourquoi pas vous ?

Rejoignez-nous !

LOURDES 2016

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La Salette 1846

« Avancez mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. »

Nous sommes le 19 septembre 1846, sur la montagne de la Salette, lieu où se situe la rencontre mystérieuse dont té-moignent 2 enfants, Mélanie (15 ans) et Maximin (11 ans). Ils gardent leurs trou-peaux sur un alpage à 1800 m d’altitude.

Une « Belle Dame » leur apparait, dans une grande clarté « comme si le soleil était tombé là.. ». Elle est assise sur le banc de pierre où ils ont posé leur sac, près de la source tarie, la tête dans les mains, les coudes sur les genoux, dans une attitude de profonde tristesse : elle pleure.

Elle est grande, vêtue comme les femmes de la région mais des roses de toutes les couleurs couronnent sa tête, bordent son fichu et ornent ses souliers. Elle porte une grosse chaîne aux épaules et une plus petite au cou qui retient un crucifix éblouissant avec d’un côté une tenaille et de l’autre un marteau. Elle se lève, invite les enfants à s’approcher d’elle.

Elle leur parle de ce qui se passe dans le pays : la disette, les enfants qui meurent, le blé en poussière, les pommes de terre gâtées… « vous n’en faites pas cas,…vous jurez … Vous ne comprenez pas, mes enfants ! je m’en vais vous le dire autrement. »

La Belle Dame continue à leur parler en patois. Elle leur parle du septième jour consacré à son fils et que les hommes ne respectent plus. Elle les invite à la prière. « Faites-vous votre prière, mes enfants ?...Il faut la faire soir et matin et plus quand vous pouvez mieux faire. » Elle leur confie alors la mission de dire à tous qu’ils sont aimés du Seigneur et qu’il y a un enjeu énorme à se convertir.

« Eh bien ! mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple. » dit-elle en s’élevant au-dessus du sol, tout en se fondant dans la lumière.

Mélanie et Maximin ne sont pas allés à l’école et pourtant ils sauront répéter tout ce que la Dame leur a dit, même les paroles en français qu’ils n’ont pas comprises. Une commission s’établit et constate la cohérence des récits et l’honnêteté des enfants.

Ce n’est que 5 ans après que l’évêque de Grenoble publie un mandement doc-trinal jugeant que l’apparition « porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine. » (19 sep-tembre 1851)

Le sanctuaire est construit entre 1852 et 1865. Les Missionnaires et les Sœurs de La Salette sont aujourd’hui, partout dans le monde et, sur place, il y a beaucoup de pèlerinages.

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Parcourons le chemin qui jalonne, en dif-férentes étapes, le vallon de l’apparition :

La fontaine : Tarie au moment de l’appari-tion, elle coule depuis sans interruption.

La Belle Dame en pleurs près de la source. Les deux en-fants regardent éton-nés. La statue évoque les pleurs versés par la Vierge à propos de la situation religieuse

et humaine déplorable au milieu du 19ème siècle.

Le groupe de la Rencontre. La Belle Dame parle aux bergers .Elle est toute proche des enfants.

Le groupe de l’Assomption. La Belle Dame est élevée sur son socle devant les enfants qui la voient disparaître. Peu après l’apparition, Maximin a indiqué l’endroit en y plantant une croix.

Les symboles utilisés par la « Belle Dame » : De chaque côté de la croix, un marteau et une tenaille, instru-ments de la Passion de Jésus. Le marteau crucifie, les tenailles libèrent la vie. Le choix est posé. Choisirons-nous la vie ? Sur ses épaules, une chaîne lourde et pesante qui semble l’écraser, et à côté, disent les enfants, des roses de toutes les couleurs autour de la tête et autour des pieds. Toutes les nuances de l’amour auront raison des chaînes de l’esclavage du péché.

le message

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La Salette

En quittant la vallée, c’est une végéta-tion d’automne avec ses couleurs cha-toyantes à perte de vue, le long de la route sinueuse qui nous mène au but de notre pèlerinage. On rêve déjà du pay-sage superbe que nous allons découvrir à l’arrivée. Surprise ! Quelques mètres avant la Salette, c’est le brouillard. Peu importe, la joie est dans les cœurs, nous avons prié et chanté notre espérance et nous nous sommes confiés à Marie.

Notre première démarche est le chemin de croix. Bien em-mitouflés dans nos manteaux nous poussons nos amis sur un petit sentier qui fait le tour du Planeau.

« …le brouillard, nous sommes dans un cocon, tout est feutré. Le chemin de croix est irréaliste, d’un côté le ravin, de l’autre la montagne. La voix du Père Jé-rôme est répétée par l’écho. Dans le loin-tain on entend une source qui nous dit

la vie au- delà du brouillard. Nous sommes dans la nuée comme le peuple d’Israël. » Marie Line

« Avancez mes enfants, n’ayez pas peur. » Avec la simplicité de Mélanie et Maxi-min nous allons à la chapelle de la rencontre, lieu privilégié de recueil lement, pour prier Marie avec le chapelet.

Elle nous appelle ses enfants, elle nous fait confiance, écou-tons son message de conver-sion toujours actuel. Marie attire vers son Fils Jésus ceux qui découvrent, à travers ses larmes, la tendresse de Dieu pour son peuple.

La soirée nous renvoie une image de Lourdes. Après la veillée dans la basilique, nous faisons une procession aux flambeaux dans le vallon en suivant les traces des enfants

et de la Belle Dame. Prières et chants se succèdent en marchant dans la nuit. Mais la journée a été longue, il est temps de regagner nos chambres, avec regret, car nous vi-vons des mo-ments excep-tionnels.

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notre pèlerinage, du 9 au 12 octobre

B e a u c o u p d ’ a g i t a t i o n le lendemain matin, dans les couloirs. Il fait beau, le soleil est là. Pas une minute à perdre ! Les

premiers levés sont partis marcher, mon-ter jusqu’au calvaire. C’est magnifique, une mer de nuages nous cache la vallée mais nous découvrons le site de la Sa-lette dans sa totalité. Nous nous laissons porter par la sérénité qui caractérise ce petit coin de paradis, où l’on peut vivre dans toute sa plénitude la saveur d’une rencontre avec soi, avec les autres et avec Dieu, sous le regard de Marie.

Nous assistons dans la basilique à la messe dominicale avant de chanter l’An-gélus devant la Vierge de la Salette. La photo de famille s’impose avant de partir.

Méditons les paroles du Cardinal SALIEGE.

« Je connaissais Lourdes, Fatima, Le Laux. La Salette fut pour moi un éblouis-sement. La montagne, le silence, la soli-tude, aucun magasin, aucun clinquant, aucune foule. Notre-Dame seule, sa sta-tue, sa basilique, l’âme saisie en oraison contemplative. Ailleurs il y a des foules exaltantes, des voix chaudes. A La Sa-lette, le silence, ambiance qui fait jaillir la prière intérieure sous forme d’admira-tion, de joie, d’allègement. On dirait que la grâce vous porte. Il y a des paroles qui ne disent rien, il y a des silences révéla-

teurs. La grâce de la Salette est une grâce de totale disponibilité : « Faites tout ce qu’il vous dira… » . La Salette, lieu de retraite intérieure, de renouvellement : l’âme lassée y reprend courage, l’âme tiède y prend le goût de la prière, l’âme fervente y découvre des voies nouvelles. Tant fait la grâce qu’on dirait que cela se fait seul. Et c’est là le miracle permanent de la Salette. »

La route a été longue pour venir jusqu’à La Salette. Nos amis handicapés ont eu le courage de supporter avec le sourire les petits inconvénients d’un tel périple : Bordeaux, Lyon, La Salette, Lyon, Bor-deaux sans oublier les arrêts à Clermont-Ferrand. Un grand merci à notre aumô-nier, le Père Jérôme RIBéREAU-GAYON pour sa présence, à tous les hospitaliers venus pour servir nos amis, à nos respon-sables bagages dont le travail n’a pas été facilité par tous ces déplacements, à nos chauffeurs pour leur gentillesse….Merci à tous d’avoir fait de ce pèlerinage 4 jours de « vivre ensemble » dans l’amitié, la joie, la prière…

« Sèche tes larmes sur ton visage, nous t’avons entendue, Marie... »

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Récollection

« La vie dans l’Es-prit » est le thème prêché cette année par le Père François, frère Carme déchaux au monastère du Broussey. Voici un résumé de sa prédi-

cation qui nous a interpellés.

Nous avons tous reçu l’Esprit à notre baptême : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». Pour le Père et le Fils, nous comprenons bien ce dont il s’agit, mais pour l’Esprit c’est plus compliqué. Dans la lettre aux Galates, Paul nous dit «Si l’Esprit est en vous qu’il vous fasse vivre ».

Mais, comment vivre de cet Esprit qui nous a été donné à profusion. « Nous sommes héritiers de Dieu », dit St Paul. Notre vocation est de nous « spirituali-ser ». En effet, nous sommes trop com-

pliqués, alors que Dieu nous veut tout petits. Donc, laissons en nous l’Esprit de Dieu se déployer. Pour cela, Il nous dit: descends dans la petitesse et fais taire tes états d’esprit, tes sentiments, tes ressentis. Laisse-toi imprégner par l’Esprit sans aucun état d’âme. Tais-toi

pour écouter le silence de Dieu. N’aie pas peur de la sécheresse et du désert. Aplanis, prépare, comble le chemin qui descend de la tête au cœur. Dieu est au fond de ton cœur et t’apportera la Joie.

Pour cela, ne compte pas sur tes propres forces, fais confiance et sois dis-ponible intérieurement. Abandonne-toi pour que Dieu agisse en toi. Cela peut se passer avec des souffrances intérieures qui nous transforment pour une véri-table intelligence du cœur. C’est par ce chemin que nous accepterons tous les renoncements que le Seigneur nous de-mande. « Heureux les pauvres de cœur, le Royaume de Dieu est à eux »….il s’agit du présent, ces grâces que nous fait le Seigneur sont déjà réalisées.., C’est lorsque nous sommes totalement dans la confiance et disponibles que Dieu nous fera monter.

Cependant, notre grand ennemi c’est l’orgueil : la chair et l’Esprit se com-battent. Cela se passe souvent au ni-veau relationnel car notre amour propre est blessé. Quand nous voulons être quelqu’un, nous nous bloquons sur nos propres limites, alors que le Seigneur nous dit : laisse mon Esprit te transfor-mer en un autre toi-même. La vie spi-rituelle c’est donc de descendre pour être réceptif à Dieu : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » Paul aux Corinthiens (II 12 -10). Regardons la Vierge Marie, la plus pauvre de toutes les créatures, car elle a tout mis dans la confiance en Dieu.

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Saint-Genès, le 6 décembre

La récollection est l’occasion pour toutes les hospitali-tés de notre diocèse de vivre ensemble un temps spirituel. Etaient présentes les hospitalités Franciscaine, Bordelaise, des Armées, Notre Dame du Salut, le Rosaire, Lourdes Cancer Espérance, ainsi que l’hospitalité Amicitia qui a organisé cette année l’intervention du Père François et la préparation de l’eucharistie que nous avons partagée. Merci à la chorale d’ac-compagner nos prières.

Après le déjeuner, la réflexion se poursuit par une présentation de l’Ordre du Carmel.

L’Ordre des Carmes déchaux ou Ordre des Frères déchaux et des Moniales dé-chaussées de la bienheureuse Vierge Ma-rie du Mont-Carmel, abrégé en O.C.D., est un ordre religieux contemplatif et apos-tolique, appartenant à la catégorie des ordres mendiants. Les frères Carmes déchaux partagent avec les sœurs Car-mélites déchaussées, le même rythme

de prière. S’ils consacrent ainsi deux heures chaque jour à la prière silencieuse, leur mission est plus particulièrement d’annoncer l’évangile par la prédication à la lumière de la riche tradition spiri-tuelle du Carmel. Les sœurs carmélites se consacrent uniquement à la prière et sont

cloitrées, restant leur vie durant dans le même monastère.

Cette congrégation religieuse éta-blie à la fin du xVIe siècle, est née d’une réforme de l’Ordre du Carmel. Thérèse d’Avila, entrée au couvent en 1535, considérait en effet que la vie y était mondaine et fort laxiste et souhaitait une vie beaucoup

plus disponible à Dieu. Elle réforme alors l’ordre en créant à partir de 1562 dix-sept couvents en Espagne. Ensuite, elle confie à Jean de la Croix la charge de réformer les couvents d’hommes. Désormais, les moines et les moniales iront pieds nus dans leurs sandales, d’où le terme « dé-chaussé », signe de leur dépouillement et de leur vie toute consacrée à Dieu.

Sur notre chemin, nous avons des grandes figures du carmel. Ste Elisa-beth de la Trinité, à qui le Seigneur dit avant de mourir « laisse-toi aimer ». Ste Thérèse de Lisieux et la petite voie pour aller au ciel : l’ascenseur. Reprenons les paroles de Ste Thérèse d’Avila, retrou-vées dans son livre de prière : « que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante,… qui a Dieu ne manque de rien, Dieu seul suffit ».

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Le 43° Congrès des présidents d’hospi-talités francophones (23.24.25 octobre) est organisée par l’Hospitalité Sainte Marthe du diocèse d’Aix et Arles. Les 200 congressistes découvrent sous le soleil, les petites places ombragées où , devant les marchés colorés et odorants, on a envie de fredonner la chanson de Gilbert Bécaud « les marchés de Provence… ; les nombreuses fontaines dont certaines re-couvertes d’une végétation luxuriante car alimentées en eau thermale à 27°…Un congrès, ce sont des rencontres qui vont bien au-delà du plaisir de se retrou-ver. C’est aussi l’occasion, d’échanger pour apporter de nouvelles idées pour nos pèlerinages, de se découvrir dans nos différences : structure, organisation…C’est aussi échanger pour apporter des idées nouvelles pour nos pèlerinages. Les problèmes rencontrés sont évoqués et des solutions proposées pour améliorer, toujours plus, le bien-être et le confort des pèlerins malades ou handicapés que nous accompagnons. Pour cela, confé-rences et ateliers se succèdent.Jean -Michel FIN, prêtre hospitalier, et le diacre Lionel CASTANIER, médecin ur-gentiste nous développent, à partir des évangiles le thème du congrès:« Donne-moi à boire »

Les hospitaliers se répartissent dans les trois ateliers proposés : • Idées Nouvelles • CERF : Communication, Echange, Re-

crutement, Formation • Questions juridiques Ces ateliers très constructifs permettent beaucoup de partages entre les Hospi-talités. Les observations et les idées se complètent en cours de débat. A noter: les responsables des Accueils déplorent une nette baisse du nombre de pèlerins et sont inquiets pour les années à venir car les taux d’occupation sont loin du 100%...Bonne raison pour se mobiliser encore plus ! Le père CABES, Fraternité de Jérusalem, nouveau recteur du Sanctuaire, termine en nous donnant quelques explications sur la porte sainte que nous franchirons pendant cette année du Jubilé de la Miséricorde. www.lourdes-france.org

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Nous ne sommes pas une chorale comme les autres. En effet une chorale c’est norma-lement exigeant sur la présence. Pas la nôtre car notre priorité est

aux personnes malades ou handicapées. On s’occupe de quelqu’un ? Pas de pro-blème, on peut rejoindre les rangs ou en partir à tout moment. Nous sommes hospitaliers avant tout.

Les répétitions (une par mois en moyenne) se font à Bordeaux avec une bonne quinzaine de personnes fidèles. Pour d’autres c’est loin, alors on se débrouille avec internet, les partitions imprimées et une communica-tion par emails. Ils peuvent ainsi travailler avec la musique. Nous ne nous lassons pas de répéter, encore et encore, les chants de la messe. Nous choisissons ceux qui sont connus et qui nous plaisent. C’est une forme de prière, privilège de peu de chorales car peu de pratiquants. Notre répertoire s’étoffe d’année en année avec plus de 60 titres dans nos livrets de partitions, dont 6 litur-gies de messes différentes. Nous aimons

tous chanter à 4 voix. Je pense pouvoir dire que nous apprécions ces rendez-vous de répétitions où on peut perfectionner nos chants et en découvrir de nouveaux dans une ambiance très sympathique.

A Lourdes, les rangs s’étoffent de façon spectaculaire, la chorale double ! Continuez à venir nous aider. Imprimez les partitions, révi-sez le programme et venez nous re-joindre !

Nous recrutons, notamment des voix d’hommes. Il n’y a au-cun test. 100% des volontaires sont acceptés, c’est du tout ni-veau. C’est pour cela que nous projetons d’enregistrer les dif-férentes voix des chants afin de permettre aux personnes éloi-

gnées, pas très musiciennes d’apprendre ainsi leur voix dans les chants.

Nous accompagnons principalement le pèlerinage de juillet avec les personnes malades ou handicapées mais aussi les différents rassemblements de l’année, ren-trée, récollection, galettes, journée d’ami-tié…Rappelons qu’outre le plaisir de chan-ter, la chorale est, avant tout, au service de la prière. Nous chantons pour embellir nos cérémonies. Nous avons des retours très positifs, ce qui nous encourage à continuer…

N’hésitez pas à me contacter ! [email protected] - tel : 06 16 67 25 47

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La chorale

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AU fIL DES JOURSIls sont nés :• Jonas, petit-fils de Chantal et Patrick DESTOUESSE• Victoire, fille de Marie BOISSIERE, petite-fille de Françoise et Jean-Claude RICHARD

Ils nous ont quIttés :• Eric LIVIO• Roger SEGUIN• Emile FERNANDEZ• Bernard LESCIEUx• Hervé LAPLANTE, diacre permanent• Daniel ROZE, papa de xavier• Jacqueline LEJET• Ghislaine de SIGOYER de SEZE

Le Bloc Notes

A notersur vosagendas2016

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Toutes les photos des différents évènements que nous vivons sont sur le site internet :

N’hésitez pas à le visiter : www.hospitalite-bordelaise.com

Le dimanche 20 décembre, le Cardinal Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux, a ordonné :• Prêtres : Paul ROUSSY et Barthélémy LOUSTALAN• Diacre en vue du sacerdoce : Jean Vivien PâQUIERIls ont partagé quelques pèlerinages avec nous. Nous les accompagnons avec joie, par nos prières, dans leur mission.

STAGE à LOURDES : Hospitalier autrementSi vous désirez vous inscrire pour la 1ère fois au stage de l’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes, veuillez prendre contact avec :• Pour les hospitalières, Anne-Marie MARTIAL 06 76 61 52 30• Pour les hospitaliers, Frédéric BARRAUD 06 14 40 19 32

faites part de vos joies et de vos peines, nous les partagerons.

Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise

123 rue Quintin 33000 BordeauxTéléphone : 05 56 24 97 07

Courriel : [email protected]

• 9 JANVIER : Galettes dans les ensembles pastoraux :

• Bordeaux Centre, Boulevards, Sud et Ouest à 14h salle de l’Autre au Bouscat

• Rives de l’Isle et de la Dordogne : salle polyvalente Libourne• Hauts de Gironde : 14h30 à Cartélègue

• 30 JANVIER : Galette Rive Droite à Salleboeuf (salle paroissiale)• 6-7 FEVRIER : Quêtes pour les hospitalités• 9-11 AVRIL : Pèlerinage des aînés• 30 AVRIL : Journée de l’Amitié à la Citadelle de Bourg• 9-14 MAI : Stage à Lourdes• 12-16 JUILLET : Pèlerinage des malades ou handicapés à LOURDES

Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis…pourquoi ?

Ô mon enfant, si tu savais…Tu te convertirais, tu travaillerais à la paix,

Tu pardonnerais, chaque jour tu prieraisEt tu verrais combien mon fils t’exaucerait….

Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis…pourquoi ?

Ô mon enfant, si tu savais…Comme il est facile d’oublier, le mal qu’on t’a fait,

Comme il est facile de tendre la main, à celui qui ne croit plus en rien,Comme il est facile d’aimer, même celui qui t’a abandonné….

…Mais alors, Mère,Tu ne pleureras plus si je te donne tout ce que j’ai,

Si chaque jour je viens te parler, si moi aussi je pars pour aimer,Si j’arrive à pardonner ?

Alors, Mère, c’est fini,Je t’en supplie, ne pleure plus.

J’ai compris, me voici.

Sr Elisabeth Guiboux, snds

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